Julian Daniel

Senior Vice President de la publicité internationale, ELLE International

École : Sup de Pub 

Programme : M2 Communication et StratĂ©gie MĂ©dia - RĂ©gies MĂ©dias 

AnnĂ©e d'obtention : 2010 

Ville : Issy-les-Moulineaux 

Les kiosques de l’Argentine et de la Chine, les plateformes digitales de la RĂ©publique tchĂšque et du QuĂ©bec ou encore les rĂ©seaux sociaux corĂ©ens ou singapouriens, pour les quarante-cinq Ă©ditions et tous les spin off du magazine ELLE, Julian relie les points du monde ; il fait le grand Ă©cart afin que chaque projet s’adapte Ă  chaque pays, et lui corresponde. De la stratĂ©gie commerciale Ă  l’analyse des formats qui cartonnent, le Senior Vice President de la publicitĂ© internationale, entourĂ© de ses Ă©quipes internationales, participe aussi Ă  la rĂ©flexion autour des business models pour la crĂ©ation de nouvelles Ă©ditions dans ce milieu ultra concurrentiel : « Bien qu’étant la premiĂšre marque mĂ©dia fĂ©minine haut de gamme, le magazine ELLE rentre parfois sur un marchĂ© en tant que challenger et c’est ce qui rend mon mĂ©tier passionnant ! » Aligner des perspectives, Julian en a fait une vocation, dĂ©jĂ  au lycĂ©e, il hĂ©site entre la dimension narrative du journalisme et le pragmatisme du commerce : « Finalement, j’ai optĂ© pour le marketing, je me suis dit que c’était un bon compromis : je peux travailler Ă  la commercialisation d’un produit tout en partageant son histoire. »

Le Parisien s’empresse alors de rejoindre Sup de Pub oĂč les cursus mĂ©dias puis marketing produit prĂ©parent parfaitement au marchĂ© de l’emploi : « Comme les cours Ă©taient trĂšs professionnalisants, dĂšs le premier jour de mes stages, je visualisais de quoi on me parlait. C’était rassurant ! » En Master, il ne compte pas ses heures et se jette Ă  corps perdu dans les « compĂštes » qui demandent de concevoir des campagnes complĂštes – une semaine au cours de laquelle les Ă©tudiants doivent former un simili d’agence et rĂ©pondre au brief d’un vĂ©ritable client. Au-delĂ  des objectifs, ce sont Ă©galement les amitiĂ©s qui se forment, puisque Julian est aussi douĂ© pour « nouer facilement des liens » que pour les entretenir. C’est au sein de Sup de Pub qu’il a trouvĂ© ses plus proches amis, et rencontrĂ© celle qui deviendra la femme de sa vie : « J’y ai passĂ© de superbes annĂ©es ! C’est donc avec plaisir que je rĂ©ponds aux sollicitations de certains professeurs, pour ĂȘtre jurĂ© des examens. Ils savent que dĂšs que mon agenda le permet, je me rends disponible ! » DĂšs la fin de ses Ă©tudes, Julian passe de l’autre cĂŽtĂ© de la Manche et rejoint une agence chargĂ©e de l’achat d’espaces mĂ©dia pour les clients nationaux. Chez Havas Media Ă  Londres, il rĂ©alise combien l’ouverture Ă  l’international est capitale : « Au-delĂ  de dĂ©couvrir de nouvelles cultures et de vivre de nouvelles expĂ©riences, elle permet d’ĂȘtre confrontĂ© Ă  des problĂ©matiques diffĂ©rentes. Cela est indispensable dans mon secteur ! » À son retour dans la Ville LumiĂšre, celle qu’on surnomme la Grey Lady l’accueille entre ses colonnes pour ajouter une ligne intemporelle Ă  son CV : « À la rĂ©gie publicitaire du New-York Times, je supervisais de grands comptes luxe. C’est lĂ  que j’ai pris la pleine mesure de mon poste : financer le travail de recherche d’informations et de contenus de qualitĂ©. »

Avec cette conviction chevillĂ©e au corps, Julian prend plus de responsabilitĂ©s encore lorsqu’il rejoint ELLE et ses dĂ©clinaisons internationales. Le Senior Vice President ne se contente plus des spĂ©cificitĂ©s de la seule publicitĂ©, il prend Ă  cƓur son rĂŽle de manager et s’efforce d’accompagner ses talents avec empathie, en s’attendant « Ă  ce que chacun s’exprime et partage son avis » Et lorsqu’il change de fuseau horaire, Julian dĂ©fie le chronomĂštre de ses dĂ©placements professionnels pour se donner le temps de s’imprĂ©gner d’un lieu de vie, d’une culture, et mĂȘme de ce temple de Tokyo qui Ă©merveille juste avant un sĂ©minaire, presque cachĂ© sous une tour de verre. Dans les mĂ©ridiens qu’il sillonne, comme dans les pages de littĂ©rature qu’il dĂ©vore en se plongeant dans Barjavel ou Werber, Julian nourrit son imaginaire. Un imaginaire qui rivalise avec celui des mĂ©tros de Paris, lĂ  oĂč il se projetait vendeur de crĂȘpes quand il Ă©tait petit. Car malgrĂ© le plaisir qu’il Ă©prouve Ă  s’envoler aux quatre coins de la planĂšte, pour lui, rien ne vaut le retour Ă  sa capitale chĂ©rie et Ă  tout ce qu’elle promet ; en passant d’un quotidien qui ne laisse aucune place Ă  la routine dans un job qui lui plaĂźt, au calme d’un charmant petit troquet.

Ce qui te faisait avancer Ă©tudiant, et encore aujourd’hui ?

La nouveautĂ© ! J’ai la chance d’avoir un poste oĂč chaque jour est diffĂ©rent, oĂč je peux dĂ©couvrir de nouvelles personnalitĂ©s, de nouvelles cultures. Tous les marchĂ©s sur lesquels est implantĂ© le magazine ELLE sont diffĂ©rents ; je suis passionnĂ© par les logiques singuliĂšres qui rĂ©gissent ces territoires !

 

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